Marche blanche du 26 janvier 2019

2019-01-25 | 23:33:28

Le programme de manifestations publiques annoncées par Maurice Kamto dans son discours de fin d’année n’a pas été modifié.

La marche blanche commence bel et bien dès le samedi 26 janvier 2019 dans les grandes villes du Cameroun, ainsi que dans les pays de résidence de la diaspora. L’annonce faite par le président du MRC, Maurice Kamto, lors de son discours du 31 décembre dernier a été réitérée la semaine dernière au cours d’une rencontre avec la presse.

Jusqu’à ce jour, aucune dérogation n’a été rendue publique. Ce qui sous-entend que tout est censé se dérouler selon le programme initial. Cette thèse est confirmée si l’on s’en tient aux dernières publications dans les réseaux sociaux d’Olivier Bibou Nissack, porte-parole de Maurice Kamto, qui n’a de cesse d’inviter les participants à se mobiliser.

Aux dires du président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), « Il s'agira des marches de l'indignation, de protestation et de colère à la fois contre la guerre dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest pour dire "Non, cette guerre ne se fait pas en notre nom !" ; contre l'assassinat de la démocratie par les fraudes électorales massives et le vol de l'élection pour dire "Non au hold-up électoral !" ; contre la corruption, le détournement et le pillage dans l'impunité, de l'argent public et des ressources de la nation, notamment par un camp de malfaiteurs qui tentaient de dissimuler leurs forfaits sous le couvert de l'organisation de la 32e Coupe d'Afrique des nations pour dire "Non au crime contre la fortune publique !".

La marche est dite blanche pour la simple raison que les manifestants seront vêtus de blanc : T-shirt, chemise, polo, chemisette, robe… Même si le choix porté sur cette couleur n’a pas encore été clairement expliqué à l’opinion, il est tout de même connu que le blanc symbolise la paix, la non-violence, la pureté. La colombe (l’oiseau blanc) en est une illustration ; ou encore le drapeau blanc utilisé pour indiquer la fin de la guerre.  

Malgré le caractère pacifique de la marche, les Camerounais retiennent leur souffle quant au niveau de brutalité qui sera utilisé par les forces de maintien de l’ordre pour disperser la foule.