Une semaine africaine de la vaccination est organisée du 24 au 30 avril 2024 pour célébrer les 50 ans du PEV. Cette célébration est une opportunité « pour nous en tant qu’acteurs de la vaccination de célébrer les succès en matière de vaccination d’une part, relever les défis auxquels nous devons continuer à faire face, d’autre part ». Il s’agit surtout d’engager les décideurs, les communautés pour les activités qui restent pour amener les performances de la vaccination à des niveaux souhaités. Ces informations ont été recueillies au cours de la conférence que donnait Dr Célestin Traoré sur la plate forme du Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN), le 17 avril dernier.
L’occasion est idoine pour célébrer les succès de la vaccination « parce que la vaccination suppose davantage d’engagement des communautés et pour davantage leur montrer ce qui a été fait comme évidence de la nécessité d’investir encore davantage dans la vaccination ». Quand on vaccine un enfant, il est protégé, cela lui permet par exemple de continuer son processus scolaire. Ce qui constitue une économie pour le ménage en termes de temps ou en termes de ressources pour s’occuper de l’enfant. On estime à raison aujourd’hui que la vaccination va empêcher sur le plan économique à cinq millions de personnes d’entrer en pauvreté. Il est d’ailleurs dit par les économistes que « un dollar investi en matière de vaccination correspond à un retour d’investissement de 46 dollars ». Il est donc clair que la vaccination est l’une des interventions les plus efficientes en matière de santé publique.
Pour réussir dans la vaccination, « il faut qu’on renforce le système de santé de manière globale parce que la vaccination c’est l’une des composantes du système de santé ». En renforçant le système de santé, « on renforce la vaccination et vice versa », insiste le conférencier.