L’annonce a été faite le vendredi 12 juillet 2019 par Jacques Fame Ndongo, ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur, au terme de la première session du Comité national de pilotage du projet d’implémentation de l’Uiecc.
L’Université Inter-Etats Cameroun-Congo (Uiecc) ouvre ses portes aux étudiants dès le mois d’octobre 2019 dans son campus de Sangmélima, chef-lieu du département du Dja-et-Lobo. Le ministre Jacques Fame Ndongo qui conduisait les travaux de la première session du Comité du pilotage du projet d’implémentation de l’Uiecc vendredi dernier dans son département ministériel à Yaoundé, a donné toutes les assurances y afférentes : « on a pris toutes les dispositions au plan financier, au plan académique, au niveau de la gestion du personnel, au niveau de la restauration, au niveau des logements, au niveau du service médical, au niveau de la sécurité, pour que les étudiants qui viendront aussi bien du Congo que du Cameroun mènent une existence paisible et propice aux études à Sangmélima, chef-lieu du département du Dja-et-Lobo, consécutivement à la convention qui a été signé fin 2012 par les deux Etats, afin d’instituer une université Inter-Etats Congo-Cameroun ».
Dénommée « Ecole supérieure internationale de génie numérique de Sangmélima », le nouvel établissement supérieur, malgré le contexte socioéconomique difficile, a coûté au Cameroun la somme de cinq milliards de FCFA.
Aux dires du ministre « ce sera un cursus axé sur l’ingénierie numérique, aussi bien en matière d’art numérique, humanité numérique. […] Ce n’est pas une université classique. C’est une université de technologie, et nous commençons par la technologie numérique, avec toutes les acceptions liées à ce terme ».
Concernant l’admission des étudiants, « les deux ministres vont produire un communiqué conjoint en temps que de besoin pour fixer les modalités d’entrée dans cette université inter-Etats, campus de Sangmélima. Ça va se faire rapidement, peut-être au mois d’août », a déclaré le ministre.
L’objectif du projet est le développement de la coopération entre les deux pays, ainsi que la création d’un pôle d’excellence technologique dans la sous-région Afrique centrale. Hormis les TIC, l’Uiecc sera aussi l’occasion de faire progresser la connaissance et le développement des domaines de l’agriculture, de la foresterie, de la protection de l’environnement.
L’Uiecc aura deux sièges, l’un à Ouesso (nord du Congo) et l’autre à Sangmélima (région du Sud, Cameroun).
L’ambassadeur du Congo au Cameroun, l’un des participants de marque de cette première session, a dit sa satisfaction et a réitéré son engagement pour la réussite du projet.