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Le rapport de conciliation Itie (Initiative de transparence dans les industries extractives) qui a été publié puis présenté au public le 06 février 2020 au cour d’une cérémonie que présidait le ministre des Mines, démontre à travers des chiffres, un léger fléchissement du secteur extractif. Ce fléchissement provient du secteur des hydrocarbures où la production connait une baisse de 11% par rapport à l’exercice précédent.
Même si le secteur des mines et du gaz ont fait une progression en 2017, le secteur des industries extractives est en baisse de régime avec un total de 624,44 milliards collectés pour 03 sous secteurs : mines et carrières, 118,19 milliards ; 576, 94 milliards pour celui des hydrocarbures ; transport, 38, 50 milliards.
En 2017, le secteur extractif a généré des recettes de 447 milliards de FCFA qui ont alimenté le budget de l’Etat. Du rapport qui vient d’être publié, il ressort en outre que les dépenses sociales s’élèvent à 163 millions de FCFA. Cet argent a été dépensé par les sociétés minières et pétrolières pour la construction des écoles, centres de soins et autres projets sociaux.
Le rapport 2017 inclut les mines industrielles et artisanales, les activités minières des carrières et eaux, les transports de l’hydrocarbure, l’exploitation et l’exploration du pétrole et des gaz. Le cabinet BDO Consulting, qui a rédigé et présenté ledit rapport précise qu’ « une conciliation a été faite entre les payements déclarés et effectués par les sociétés et les revenus déclarés par le gouvernement ». Ce travail de rapprochement a inclus 17 sociétés dont 12 dans le domaine des hydrocarbures et du transport pétrolier, et 05 du secteur des mines et des carrières. Les régies financières (Direction générale des impôts, Direction générale du trésor, Direction générale des douanes) et autres entités qui collectent les recettes de l’Etat (Snh, Cnps, ministère des Mines, Sni…) ont également été inclues.
Il convient de rappeler que 14 mesures correctives avaient été prescrites au Cameroun par le conseil d’administration de l’Itie. Ces mesures devaient être mises en œuvre avant le 29 décembre 2019. Malgré le retard observé, le Comité s’est accordé que beaucoup a été fait par les différentes parties prenantes : l’administrateur indépendant BDO, le collège de la société civile, le collège des entreprises extractives, le Comité Itie, le gouvernement.