René Kaam
René Kaam, directeur et chef du bureau régional Afrique centrale / ©GBW

L’Organisation internationale pour le bambou et le rotin (Inbar) renforce ainsi sa présence en Afrique centrale. Le ministre des Forets et de la Faune, Jules Doret Ndongo a procédé le vendredi 06 décembre 2019 à l’inauguration des locaux qui vont désormais abriter le bureau régional de cette organisation. Une cérémonie à laquelle prenaient entre autres part le DG d’Inbar, son DG adjoint, les membres du corps diplomatique et d’autres membres du gouvernement.

Le bureau régional  de l’Organisation internationale pour le bambou et le rotin va couvrir non seulement les pays de l’Afrique centrale mais également certains pays de l’Afrique de L’Ouest : le Bénin, le Togo, le Sénégal. « Il est question aujourd’hui de pouvoir accompagner ces Pays qui ont déjà de la forêt, mais souvent avec des problèmes de création d’emploi, de dégradation de la forêt ».  Les potentiels de ces deux produits forestiers non ligneux sont énormes. Ils possèdent le plus grand potentiel économique et environnemental.  Le  bambou a cet avantage qu’il peut atteindre la maturité après 03 et 04 ans, ce qui le rend très compétitif par rapport au bois, il a une très grande séquestration du carbone. Un atout indéniable  qui joue en faveur de la préservation de l’environnement à l’heure où les changements climatiques qui menacent l’écosystème appellent à un changement radical de comportement face à la nature.

Aujourd’hui avec le bambou, on parle de plus en plus de création d’emplois. Les artisans s’en servent pour la fabrication des meubles de très haute facture, des produits de haute technologie, la pulpe à papier, la construction des habitations, la fabrication du textile et même la fabrication de certaines boissons. Il s’agit en effet d’un matériau d’une importance capitale «qui nous permet d’adresser toutes les chaines de valeur » précise le girecteur régional de l’Organisation internationale pour le bambou et le rotin. Le bambou et le rotin constituent donc un véritable appui au développement, le ministre en charge des forêts et de la faune n’a pas manqué de le préciser dans son allocution de circonstance.

La 11eme session du conseil d’Inbar qui s’est tenue à Beijing en Chine le 21 novembre dernier, a porté le Cameroun à la  présidence du conseil de cette organisation pour  les deux prochaines années. Le Cameroun a  également été retenu pour abriter les travaux du prochain conseil en 2021. Les faits parlent d’eux-mêmes et démontrent à suffisance la qualité des relations qui lient le Cameroun à Inbar.

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