Le Cameroun participe à la 43e session du Comité du patrimoine mondial qui se tient depuis le dimanche 30 juin 2019, à Bakou en Azerbaïdjan. Le chef de la délégation camerounaise, Bidoung Mkpatt, ministre des Arts et de la Culture, est assisté de Jules Doret Ndongo, ministre des Forêts et de la Faune.
Dans sa prise de parole, le Minac a annoncé, sans les désigner, que le Cameroun prépare l’inscription de nouveaux biens au patrimoine mondial. Il a simplement réitéré l’engagement du pays à « faire tout ce qui est possible afin d’assurer le maintien de la Réserve de faune du Dja et du Trinational de la Sangha sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité ».
Créée en 1950, la Réserve de faune du Dja qui s’étend sur près de 526.000 hectares, est inscrite au patrimoine mondial en 1987. Elle constitue « l’une des forêts humides d’Afrique les plus vastes et les mieux protégées » avec une superficie inviolée de près de 90%. Encerclée par le fleuve Dja qui lui sert de limite naturelle, la Réserve est caractérisée par une biodiversité remarquable et une grande diversité de primates. « Elle abrite 107 espèces de mammifères, dont cinq sont menacées ».
Le Trinational de la Sangha quant à lui est situé à la croisée de trois de pays : le Cameroun, le Congo et la République centrafricaine. Il est peu affecté par l’activité humaine et couvre environ 750.000 hectares.
La délégation camerounaise a profité de la session pour multiplier les échanges avec des partenaires. Elle a notamment insisté sur « le renforcement des capacités au profit des professionnels camerounais pour une meilleure gestion des sites du patrimoine mondial ».