En marge de la 43e session du Comité du patrimoine mondial qui se tient du 30 juin au 10 juillet 2019 à Bakou en Azervaïdjan, le ministre en charge des Arts et la Culture a fait les premiers pas dans la conquête d’une place au CPM pour le Cameroun. Une séance de travail s’est tenue ce jour entre Bidoung Mkpatt et l’ambassadrice du Burkina Faso, vice-présidente du CPM et représentante du Groupe 5(a) Afrique.
Il était question pour les deux personnalités de discuter du renouvellement des membres du Comité qui aura lieu à l’Assemblée générale de l’Unesco en novembre 2019 à Paris. En plus des trois membres qui feront leur entrée au Comité cette année, un quatrième membre devra remplacer l’Ouganda en 2021.
Le Cameroun entend mener les négociations nécessaires pour être prêt en 2021 ; prêt en tant que remplaçant « naturel » de l’Ouganda.
Le Cameroun compte deux sites inscrits au patrimoine mondial: la Réserve de faune du Dja et le segment camerounais du Trinational de la Sangha, respectivement inscrits en 1987 et en 2012. Eu égard à cet actif, le Cameroun peut se targuer d’occuper une place non négligeable à l’Unesco, ne serait-ce que comparativement à plusieurs autres pays qui n’en comptent qu’un seul ou aucun. Et surtout, il peut aller plus loin en aspirant à une place à l’instance décisionnelle responsable de la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial.
Le Comité du patrimoine mondial est un comité de l'Unesco qui se réunit tous les ans depuis la première session tenue à Paris en 1977. Actuellement il est composé de 21 Etats, désignés par l’Assemblée générale pour un mandat de quatre ans.