piratage audiovisuel

Le Conseil national de la communication a organisé en collaboration avec le Réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC),    un séminaire de 02 jours à Yaoundé. C’était les 25 et 26 novembre 2019. L’objectif de ces travaux était de valoriser la création audiovisuelle à travers la protection de la propriété intellectuelle et la lutte contre la piraterie.  Il convient de souligner que cette rencontre a bénéficié de l’accompagnement technique de l’Association Convergence, association à vocation panafricaine dont l’objectif est de valoriser la création audiovisuelle à travers la protection de la propriété intellectuelle et la lutte contre le piratage.

Aujourd’hui plus qu’hier,  les évolutions technologiques qu’offre internet à travers la révolution numérique imposent de nouveaux défis aux régulateurs des médias. Il  leur revient désormais d’envisager des nouveaux modes de régulation pour les médias cybernétiques. La tâche est d’autant plus ardue que bons nombres d’utilisateurs d’internet n’ont pas conscience que le fait d’accéder aux contenus médiatiques  par effraction et de les mettre en ligne, viole les droits de propriété de leurs auteurs. Plus encore «  la fibre optique et la réception par biais d’antennes de téléphone mobile permettent de regarder, très souvent en streaming, une chaine ou un programme audiovisuel, directement sur un Smartphone ou une tablette », précise le président du  Conseil national de la communication. Les conséquences socioéconomiques résultant de ces pratiques illégales ont longuement été déplorées au cours de cette concertation de 02 jours.  Ces pratiques  empêchent les individus producteurs et les entreprises de bénéficier du retour sur investissements. Elles impactent également sur les économies des Etats qui enregistrent désormais, de grandes pertes en termes d’impôts et de taxes.

Un tableau sombre des conséquences du piratage des contenus audiovisuels via internet qui fait réagir les instances internationales en charge de la régulation de ce secteur. Au terme des travaux,  les participants ont formulés un certain nombre de recommandations qui vont apporter une solution à la problématique du piratage audiovisuel, même s’il est vrai que  la révolution numérique que connait le monde, favorise l’accès aux contenus médiatiques et parfois au mépris de la considération éthique et déontologique. C’est le caractère virtuel et nébuleux de ce mode d’accès qui rend difficile le contrôle.

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